L’objectif fondamental du mouvement Fée du tri est de vous aider à retrouver la paix et l’harmonie au quotidien, dans votre foyer. Cela passe beaucoup par le home organising, bien sûr (désencombrement, tri, réaménagement de l’espace, organisation, etc.). Mais aujourd’hui j’ai aussi envie de vous parler de slow-life. Parce que le ralentissement a également beaucoup de vertus. Et vous allez voir que ces deux notions se complètent à merveille (comme du beurre demi-sel sur une tartine de pain). Alors, comment vivre en slow-life ? Qu’est-ce que cela signifie ? Pourquoi est-il important de ralentir notre rythme de vie ? Posez vos couteaux à bout rond et c’est parti.
Comprendre le slow living
Qu’est-ce que la slow life ?
Slow life signifie littéralement vie lente. On parle aussi de ralentissement, de mouvement doux, etc. L’idée est toujours la même : appuyer un peu sur la pédale de frein pour revenir à l’essentiel et retrouver de la tranquillité dans son rythme de vie.
Dès lors que l’on s’intéresse au concept de slow life et slow living, on s’aperçoit qu’il s’agit d’une véritable philosophie de vie. Et elle peut se retrouver dans plein de domaines : la nourriture (slow food), les voyages (slow travel), le travail (slow working) et même l’intimité (slow sex). Bref, c’est une porte qui s’ouvre sur un nouveau monde.
Mais allons-y en douceur et par étape.
J’ai envie de commencer par le ralentissement, vous allez voir c’est assez simple et accessible.
Être productif ce n’est pas faire plusieurs choses à la fois
Contrairement à ce que j’avais tendance à croire en tant que personne organisée : être productive, ce n’est pas faire plusieurs choses à la fois.
J’ai beaucoup aimé cette phrase de Cindy Chapelle (autrice du blog La slow life) : « ce n’est pas parce que l’on vit à 100 à l’heure que l’on vit à 100%, bien au contraire ». C’est très vrai !
Pourtant, mon créneau à moi c’est l’efficacité. Donc j’ai toujours eu besoin d’optimiser mon temps, de faire plusieurs choses à la fois :
- conduire et écouter un podcast ;
- cuisiner et passer un coup de fil ;
- …
J’étais (je suis toujours un peu) une grande adepte des 2 en 1. C’est pratique, ça va plus vite… Faire une seule chose à la fois me paraissait être une vraie perte de temps.
Et c’est là tout le cœur de la slow life ou du slow living : le temps. Repenser sa notion du temps. Prendre le temps.
Ça, j’en ai pris conscience seulement récemment.
Bien sûr que j’arrive toujours à être efficace en faisant deux choses à la fois, je suis habituée (et ça peut même avoir ses avantages dans certaines situations). Mais sur le long terme, c’est épuisant pour le cerveau.
Or, la slow life peut nous aider à nous préserver.
Pourquoi adopter la slow life et ralentir le rythme ?
Les bienfaits du ralentissement
Notre cerveau a besoin de se concentrer sur une seule chose à la fois, pendant un certain temps. Cela lui permet de fonctionner sereinement, de manière optimale, d’être vraiment là, dans l’instant présent (et pas à plusieurs endroits en même temps).
Même s’il est capable d’être sur tous les fronts, le multi-tâche et l’hyper-stimulation constante le fatigue énormément. Passer d’une chose à une autre en permanence épuise l’esprit sur le long terme.
Attention, je ne dis pas que c’est facile de faire la transition vers un mode de vie plus lent. Surtout dans notre société actuelle où la fast life, la performance et le toujours + sont constamment valorisés.
En revanche, si vous sentez que vous fatiguez, que votre concentration et votre attention peinent à tenir sur la journée, essayez de ralentir le rythme quand vous le pouvez.
Essayez de revenir à « une chose à la fois ».
Comment j’intègre la slow life dans mon quotidien
Si je prends mon exemple : pour moi c’est devenu beaucoup plus bénéfique de dédier une matinée où je reste tranquille et je m’occupe de ma fille, puis l’après-midi je vais au bureau et je reste 4h pour me concentrer uniquement sur le travail durant ces 4h.
J’ai moins l’impression de courir partout, de commencer quelque chose sans jamais pouvoir la finir, etc. Je fais moins, mais mieux.
Pour vous, ce ne sera peut-être pas avec vos enfants, mais dans un autre domaine.
L’idée c’est de déterminer des tranches horaires (pour moi entre 1h minimum et 4h) et de ne faire qu’une seule chose à la fois sur ces moments-là.
Si je fais à manger, je ne fais que ça. Si je vais marcher dans la nature, je n’emmène pas de distraction. Etc.
Au-delà de ralentir le rythme, cela permet aussi de rentrer dans un état méditatif — sur les activités qui le permettent (pas le travail ou les mails, on est d’accord), mais jardiner, faire son potager, cuisiner, etc.
Et puis j’ai compris que le home organising aussi, pouvait vous accompagner dans cette quête du slow living.
Home organising et slow living (comme tomates et basilic)
C’est vrai, avec le home organising on dans une recherche d’optimisation de sa maison, de son rangement, de son organisation.
Mais, on est aussi dans une démarche de désencombrement, d’allègement et de retour au calme.
Une maison rangée permet justement de :
- se débarrasser de ses préoccupations supplémentaires ;
- ne pas ajouter de charge mentale liée au rangement ;
- d’acquérir des automatismes, des gestes simplifiés grâce à une organisation qui s’adapte à nous ;
- etc.
Cela nous permet, par exemple, de cuisiner en toute sérénité (sans avoir à chercher sa spatule partout ou à stresser de voir le bazar dans les tiroirs).
Finalement, le home organising et la slow life sont comme les tomates et le basilic, ils se marient à la perfection !
Dernière chose : si ce concept vous plait, allez-y par étape, ne vous mettez pas la pression pour changer vos habitudes du tout au tout. Vous risqueriez de créer l’effet inverse : vous infliger une charge mentale supplémentaire, vous frustrer et passer à côté des vertus d’une vie plus simple.