Connaissez-vous la slow life ? À l’ère où la rapidité et la productivité sont souvent érigées en valeurs supérieures, la slow life émerge comme un phare nous guidant vers plus d’harmonie et de sens. Au-delà d’une simple tendance, elle incarne un véritable mode de vie prônant un retour à l’essentiel, un ralentissement, une réconciliation avec le temps et une réappropriation de nos vies. Elle a en effet des impacts positifs sur nous, les humains, mais aussi sur la planète. Cependant, la slow life peut-elle vraiment convenir à tout le monde ? Je vous partage mon avis en fin d’article.
Mieux comprendre la slow life
Slow life en anglais signifie : vie lente.
Littéralement, la slow life nous invite à explorer et adopter un rythme de vie plus lent. Mais aussi une consommation plus réfléchie et une connexion profonde avec soi-même et avec la nature.
Face à un monde toujours plus rapide, où la course à tout (à l’argent, à la promotion, au voyage exotique, au dépassement de soi, etc.) fait rage, le slow living propose une pause bienvenue, un appel à ralentir et à savourer chaque instant.
C’est une invitation à reconsidérer nos modes de vie, à embrasser une approche plus consciente de notre quotidien.
Cette philosophie trouve ses racines dans des principes très simples :
- consommer moins pour vivre mieux
- privilégier la qualité à la quantité
- cultiver une attention pleine et entière à ce que nous entreprenons
Les bienfaits de la slow life
Pour les humains
En théorie, la slow life offre un refuge pour celles et ceux qui aspirent à une existence plus calme, plus équilibrée et plus sereine. En ralentissant le rythme effréné de nos vies, nous permettons à notre corps et à notre esprit de se reposer, se ressourcer et retrouver sérénité.
L’idée c’est de prendre le temps de savourer chaque moment, de cultiver la gratitude et la pleine conscience.
Ainsi, les bienfaits du slow living peuvent être multiples :
- réduction du stress
- diminution de l’anxiété
- amélioration du bien-être physique et/ou mental
Pour la planète
En plus d’apporter des bienfaits personnels, la slow life représente également une démarche écologique essentielle.
Effectivement, en adoptant une approche de consommation plus douce et responsable, en réduisant notre empreinte écologique, nous participons activement à la préservation de notre planète. En choisissant des produits locaux et de saison par exemple, en limitant notre consommation d’énergie ou de ressources, nous participons à un avenir plus durable et plus respectueux de l’environnement.
Le slow living nous invite ainsi à devenir les gardiens bienveillants de notre terre, à prendre soin d’elle comme nous prenons soin de nous-mêmes.
Ça, c’est en théorie.
En pratique : la slow life est-elle fait pour tout le monde ?
En pratique, c’est une autre histoire. Je ne peux évidemment parler que de mon expérience à moi. La voici.
Personnellement, j’aimerais beaucoup, mais j’ai du mal à être slow.
Malgré mon déménagement en Dordogne, je n’ai pas l’impression de vivre la slow life, j’ai l’impression d’être toujours à 1000 à l’heure (c’est vrai, j’ai eu un enfant, j’ai construit ma maison et j’ai continué de développer mon entreprise et animer des formations, forcément ça joue — et ça me plait).
Mais j’aimerais atteindre la slow life à terme.
Pour y arriver, je pense qu’il faut d’abord en prendre la décision, ça, c’est certain.
Mais peut-on être cheffe d’entreprise et vivre une slow life en même temps ? C’est une vraie question que je (me) pose !
Aujourd’hui, si je devais recommencer, je me pencherais beaucoup plus tôt sur :
- la permaculture au travail
- la slow life
- le slow working
- etc.
Ça me permettrait de communiquer d’office sur le fait que je pratique le slow living et le slow working. Et en même temps, est-ce qu’on peut être en mode slow life et être présente sur instagram pour son activité ? C’est une autre question que je me pose.
Pour résumer
Pour moi, la slow life c’est avoir des moments de calme, mais aussi de lenteur et de vide — vide dans le planning, vide dans la tête (c’est plus difficile). C’est ne pas prévoir trop de choses, ne pas courir dans tous les sens. Se recentrer sur l’essentiel et se débarrasser du superflu pour retrouver la paix intérieure.
Mais quand on a un profil hyperactif ou multipotentiel, quand on est cheffe d’entreprise ou qu’on travaille sur internet et/ou les réseaux sociaux, c’est un peu plus compliqué.
Il me semble que la slow life est alors moins compatible : on a une nouvelle idée tous les jours, dès qu’on ouvre Instagram ou qu’on discute avec d’autres personnes créatives, on est stimulées, etc.
Pour un profil comme le mien, la slow life voudrait certainement dire me déconnecter des réseaux et d’internet, parce que je ne suis pas assez disciplinée. Cela impliquerait donc un changement de carrière. Encore une fois, c’est une décision à prendre.
Peut-être qu’à l’inverse, pour un profil comme le vôtre, le slow living est exactement ce qu’il vous faut, ce que vous recherchez.
Je n’ai donc pas de réponse fermée pour conclure cet article. Pour une fois, j’ai davantage envie de vous proposer une réflexion, de poser ici cette question ouverte : la slow life, est-ce que c’est fait pour tout le monde ?