syndrome de l'imposteur quand on est home organiser

Le syndrome de l’imposteur quand on est Home Organiser

Olga PACOURET Le métier de Home Organiser

Aujourd’hui je mets les pieds dans le plat et je parle d’un sujet qui fâche : le syndrome de l’imposteur. Aïe, vous le connaissez ? Je suis presque sûre que oui. Vous savez, c’est cette petite voix dans votre tête qui vous fait croire que vous n’avez pas assez confiance en vous pour réussir, qui vous fait douter, qui vous envahit de pensées d’auto-sabotage, de remises en question et qui vous freine dans votre épanouissement professionnel. Je vous rassure, ce syndrome touche la quasi-totalité des home organisers, quel que soit leur niveau. Alors voici de quoi mieux le comprendre et, surtout, des conseils pour vaincre ce fichu syndrome de l’imposteur.

Comprendre le syndrome de l’imposteur

C’est quoi le syndrome de l’imposteur ?

Le syndrome de l’imposteur se manifeste comme une tendance psychologique où la peur et le doute prennent le dessus (au travail comme dans la vie privée, d’ailleurs). Il amène la personne concernée à remettre en question ses capacités et ses chances de réussir.

Pourquoi ?

Parce qu’elle souffre d’une crainte constante – et profondément ancrée – d’être perçue comme un escroc, malgré ses diplômes, ses succès, ses capacités avérées, etc.

Une personne qui souffre du syndrome de l’imposteur n’arrive pas à s’estimer à sa juste valeur.

Typiquement, en home organising, cela va se traduire par des réflexions comme “mes tarifs sont trop chers”, “je devrais baisser mes prix”, “les gens ne paieront jamais pour ça”, etc.

Et je vous le donne en mille…

Qui est touché ?

Les femmes sont beaucoup plus touchées par le syndrome de l’imposteur que les hommes.

Même si tout le monde est concerné, la tendance est claire, elle penche largement du côté des femmes (cette étude en anglais en parle).

Ce qui n’est pas si étonnant quand on regarde notre éducation occidentale finalement : les filles et les femmes “doivent” toujours rester prudentes, ne pas prendre trop de risques, s’occuper de, prendre soin, soutenir, accueillir, être dans la douceur, etc. Là où les garçons et les hommes sont beaucoup plus encouragés à oser, tenter, être dans la compétition et le dépassement de soi, etc.

Les femmes ont aussi beaucoup moins de reconnaissance au travail (moins de postes à responsabilités, moins d’évolution de carrière, des écarts de salaires de pour les mêmes postes, etc.).

Tout cela crée en nous de la difficulté à percevoir et accepter notre juste valeur, puis à la faire respecter dans son activité.

Pourtant, croyez-moi vous en êtes capables et vous le méritez ! Alors, voici quelques conseils que je peux vous donner.

3 conseils pour vaincre le syndrome de l’imposteur

#1 La pratique

Pratiquez, pratiquez, pratiquez. Allez-y à fond pour vous booster et prendre confiance en vous. Il n’y a rien de mieux que de sentir qu’on fait les choses bien pour augmenter son estime de soi et accepter son succès.

N’hésitez pas aussi à vous former – en home organising ou autre – pour consolider vos acquis, vous donner un bagage sérieux, vous rassurer sur vos pratiques, vous épauler dans votre activité, etc.

L’avantage, quand on est home organiser, c’est qu’on voit des résultats concrets et rapides chez nos clientes, et ça aussi, ça aide énormément à se faire confiance et aller de l’avant. Demandez toujours un avis après une mission.

#2 Les petits pas

Pour vaincre le syndrome de l’imposteur, j’aime beaucoup la phrase de Fabien Olicard qui dit “1 vaut mieux que 0”. Vous avez peut-être aussi déjà entendu “fait vaut mieux que parfait”.

L’idée, c’est qu’il vaut toujours mieux faire un petit pas plutôt que rien du tout. Quand la peur nous paralyse et qu’on n’ose pas avancer, notre cerveau a cette fâcheuse tendance à nous donner raison “tu vois c’est trop dur, mieux vaut ne pas y aller”.

Or c’est faux.

Faites l’expérience. Faites un petit pas et voyez comme vous serez fière de vous. Voyez comme ça va vous encourager à faire un 2e petit pas, puis un 3e. C’est la technique des petits pas.

À force de cumuler plein de petits pas, on prend confiance en soi. Et on a moins peur de s’exposer, on y va graduellement.

#3 La thérapie

Enfin, mon troisième conseil pour se débarrasser du complexe de l’imposteur, c’est la thérapie.

On est sur un travail un peu plus profond et à long terme, évidemment.

Mais ça peut être tellement bénéfique, si vous en avez les moyens. Quand je parle de thérapie, cela peut être des thérapies énergétiques (le reiki, la lithothérapie, l’acupuncture, etc.), comme une thérapie plus classique avec un ou une psychologue.

En plus de vous libérer de ce blocage et ces peurs liés au syndrome de l’imposteur, cela vous permettra de travailler sur vous pour apprendre à mieux vous connaître, vous respecter, vous valoriser, etc.

Et ça, c’est très précieux dans la vie d’une entrepreneuse pour son épanouissement professionnel (et personnel).

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